La pose d’implants dentaires : une étude au cas par cas
Poser un implant est une intervention qui réclame une excellente dextérité et la plus grande précision. Mais ce n’est pas tout. En amont de l’intervention elle-même, il y a tout une étape de planification qui réclame le rassemblement d’un grand nombre de données sur le patient. Plus qu’une radio panoramique, la réalisation d’un scanner est indispensable pour avoir une vue d’ensemble sur la qualité osseuse et la position des dents. C’est seulement à partir de cette étude que le chirurgien-dentiste sera en mesure de prévoir la position des implants et de simuler l’intervention grâce à un logiciel de représentation 3D si nécessaire. Ensuite, à partir d’un guide chirurgical conçu avec les données rassemblées, il pourra procéder avec précision à la pose des implants, le tout en toute sécurité.
Dès lors, l’étape du bilan pré-implantaire est tout simplement indispensable. Sans bilan, il est impossible de prendre en compte tous les paramètres et le succès de la réhabilitation s’en trouve compromis.
Les différentes solutions implantaires
A chaque problématique sa solution. Suivant l’état de la bouche du patient et de son édentement, on proposera une réhabilitation unitaire, partielle ou complète.
Si le volume osseux est insuffisant, il faudra alors d’abord procéder à une greffe ou un comblement (Régénération Osseuse Guidée, Sinus Lift, etc.) avant de poser les implants.
Dans les cas de réhabilitations complètes, les protocoles prévoient la pose de 8 implants minimum pour le maxillaire supérieur et 5 à 6 implants pour la mandibule. Dans le cas d’un réhabilitation complète du haut et du bas, on privilégiera la céramique pour le haut et la résine pour le bas pour conserver une certaine élasticité et éviter les fractures.