La maladie parodontale s’attaque aux tissus soutenant la dent
La maladie parodontale prend différentes formes suivant le stade d’avancement de l’infection. Le premier stade est une maladie courante que l’on appelle gingivite. Due à une accumulation de plaque dentaire résultant d’une mauvaise hygiène buccale, cette infection s’attaque à la gencive entourant la dent. Bien que bénigne et facile à traiter, elle peut prendre de plus en plus d’ampleur si elle n’est pas correctement soignée et atteindre le stade de la parodontite.
La parodontite est une infection généralisée du parodonte. A ce stade de la maladie, ce n’est plus la gencive, mais l’ensemble du parodonte qui est affecté, c’est à dire l’ensemble des tissus soutenant la dent - os + gencive -. L’infection creuse des cavités entre les dents, créant ainsi des poches dans lesquelles la plaque dentaire vient s’accumuler, aggravant davantage la maladie. Au stade le plus avancé, les poches sont tellement profondes que les tissus ne soutiennent plus la dent qui finit alors par se déchausser et tomber.
Une parodontite qui n’a pas été soignée à temps entraine donc une perte osseuse importante. Dans le cas où l’on souhaite se faire poser des implants, il faudra alors, suivant le secteur de la perte osseuse, procéder à une greffe.
La perte osseuse due à une dent manquante non remplacée
Lorsque l’on perd une dent, suite à un accident, une maladie ou une extraction, il convient de la remplacer dans les plus brefs délais afin de ne pas subir le phénomène de résorption osseuse.
La résorption osseuse est une perte osseuse qui résulte de l’absence de stimulation de l’os. Il ne faut pas oublier que nos dents sont directement connectées à l’os de notre mâchoire. Ainsi, lorsque nous mastiquons, notre os est indirectement sollicité par l’intermédiaire de nos dents. Lorsqu’on perd une dent, l’os n’est plus stimulé et le corps en déduit qu’il est inutile d’avoir de l’os à ce niveau. En quelques mois, on assiste alors au phénomène de résorption osseuse.